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Toutes proportions gardées, l’attitude des électeurs occidentaux tend aujourd’hui à se rapprocher de celle des électeurs des pays du Sud : les premiers ne sont-ils pas en train d’expérimenter, pour des raisons et selon des modalités distinctes, ce que vivent les seconds : la « malreprésentation », la réduction de la marge de manœuvre des États et l’incapacité des dirigeants politiques à transformer la société ? À partir d’une enquête de terrain approfondie dans un village égyptien et d’une série de témoignages de personnalités ayant participé aux élections des périodes « libérale » (1924-1952) et nassérienne (1952-1970), cet ouvrage cherche à remettre en cause un certain nombre de présupposés sur le comportement politique et électoral des Égyptiens. Il montre comment, avant le contrôle des juges sur les bureaux de vote en 2000, « des élections sans électeurs » pouvaient se tenir. Il souligne l’importance des enjeux politiques et électoraux locaux avec lesquels le pouvoir central égyptien se doit de composer, tout comme il récuse l’idée d’une domination des individus par les différents communautarismes qui les empêcherait d’opérer des choix « politiques » au moment du vote. C’est l’individu qui construit et reconstruit sa « communauté » en fonction de ses intérêts, et l’un des temps forts de cette reconstruction est le temps des élections. En redonnant à l’individu/électeur son poids dans la transaction électorale, le contrôle des juges sur les bureaux de vote a conforté cette donnée et peut être considéré comme une avancée positive pour la démocratie électorale égyptienne. Sarah Ben Néfissa, politologue, est chercheur à l’Institut de recherche pour le développement. Elle a codirigé plusieurs ouvrages collectifs : avec Sari Hanafi, Associations et pouvoirs dans le monde arabe, paru en 2002 chez CNRS Éditions ; avec Nabil Abdel Fattah, Sari Hanafi et Carlos Milani, ONG et gouvernance dans le monde arabe paru en 2004 aux éditions Karthala/CEDEJ. Elle a également publié de nombreux articles sur la société civile et la démocratisation en Égypte et dans le monde arabe. Alâ’ Al-dîn Arafat est docteur de l’université de Tanta en Égypte et spécialiste des relations internationales. Il a publié deux ouvrages en arabe : Les relations égypto-américaines de 1919 à 1939 et Les relations franco-égyptiennes de 1923 à 1956 : de la coopération à la conspiration.
Editeur : IRD Éditions/Karthala
Collection : Hors collection
Publication : 1 janvier 2005
Edition : 1ère édition
Intérieur : Noir & blanc
Support(s) : Livre papier
Poids (en grammes) : 460
Langue(s) : Français
EAN13 Livre papier : 9782845866553
Céline Valadeau, Geneviève Bourdy
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