Présentation
Luigi Balzan, jeune professeur des sciences naturelles, entreprend fin 1890, un grand tour de l’Amérique du Sud, qui le mènera par la cordillère des Andes à la forêt vierge amazonienne. Voyageur solitaire et pourvu d’un équipement rudimentaire, le jeune naturaliste italien utilise tous les moyens de transport possibles et c’est en radeau, sur le Beni, qu’il arrive à « la frontière du caoutchouc », véritable Far West aux confins de la Bolivie, du Brésil et du Pérou. Ce livre est le récit de la fantastique expérience vécue par cet homme à l’insatiable curiosité, un document exceptionnel sur la richesse et la biodiversité de cette forêt vierge saignée à blanc pour la gomme des hévéas. Au fil des pages de son journal, Luigi Balzan jette un regard sans concession sur cette « frontière du mal » où le sordide se mêle à l’héroïque. Témoignage rare sur cette brutale poussée de fièvre qui a saisi la forêt et ses communautés : indiens, créoles, métis, franciscains, mais aussi desperados et autres affairistes…
Caractéristiques
Editeur : IRD Éditions/Ginkgo Éditeur
Collection : Hors collection
Publication : 1 janvier 2007
Support(s) : Livre papier
EAN13 Livre papier : 9782846790451
Sommaire
- Histoire d'une redécouverte: le journal de voyage de Luigi Balzan
- Luigi Balzan: un regard aigu sur un front pionnier amazonien
Le voyage en Amérique du Sud de Luigi Balzan (30 décembre 1890 - 4 février 1893)
- D'Asuneion (Paraguay) à La Paz et Irupana (Bolivie) via l'Argentine, le Chili et le Pérou
- Irupana et les Yungas (Bolivie)
- D'Irupana à Covendo (Bolivie)
- De Covendo à Reyes (Bolivie)
- De Reyes (Bolivie) à Villa Bella (frontière brésilienne)
- De Villa Bella (frontière brésilienne) à Trinidad (Bolivie)
- De Trinidad à Asuncion (Paraguay) via Santa Cruz de la Sierra (Bolivie) et Corumbà (Brésil)
- Les apports du voyageur et naturaliste italien Luigi Balzan à la connaissance de l'orient de la Bolivie
- Luigi Balzan, les rivières et le climat de l'orient bolivien dans la presse de son temps
- Notes ethnobotaniques à propos du texte de Luigi Balzan